Tour du plateau d’Emparis Itinéraire très difficile

Le tour du Plateau d’Emparis par le lac Lérié, les steppes de Mongolie en France
Longueur totale : 40 km Altitude max : 2445m min : 1450m

Le départ est identique à celui du Vallon de la Buffe. Le début du circuit est toujours aussi magique avec ces hameaux d’estive, les bergeries, les gros papillons apollons jaunes qui virevoltent, les cailles de blés qui évoluent près la rivière. Une fois arrivé à proximité des cabanes au fond du vallon de la Buffe après le refuge du Pic du Mas de La Grave, on continue sur le sentier. Le chemin se fait escarpé, technique. Il faut s’aider du moteur pour avancer et pousser le mountain bike sur quelques passages pour arriver jusqu’au Col des trente combes. 20 bonnes minutes à apprécier le mode « Boost » et les 720 watts du vttae. Arrivé à l’épaule à 2385m, on descend paisiblement sur les crêtes, on longe le ruisseau de Rachas en direction du sommet du Gros Têt. Avant de l’atteindre, on oblique sur la gauche vers le col Saint Georges. La piste est bonne et on peut lâcher les freins en s’orientant vers le parking. On passe par les zones humides très dégagées du Rif-Tort. Nous sommes dans les Alpes mais on se croirait ailleurs, en Mongolie, avec de vastes prairies vertes désertiques. On remonte ensuite vers le col du Souchet, à 2365m et on s’oriente sur la droite en quittant le GR 54 par une combe herbeuse vers les lacs Lérié et noir. Les étangs sont bien indiqués. « L’endroit est idéal pour pique-niquer avec une vue fantastique sur les glaciers de la Girose et les trésors cachés de la face nord de la Meije qui se reflètent sur l’eau. Plusieurs langues de glace s’étendent vers la vallée, on y voit de grandes cascades et le haut des couloirs qui font le bonheur des skieurs hors-pistes en hiver. Après s’être restauré et avoir dévoré des yeux les merveilles de la plus grande calotte glacière de France, on descend vers le rif de Gayant. La descente est technique avec des sentiers parfois ravinés. Il convient de rester lucide, concentré car certains passages sont parfois très creusés et les pédales peuvent toucher. On rejoint ainsi le Clôt Raffin dès qu’on voit le Chazelet en passant par le sentier en zigzags à gauche après avoir croisé un téléski sans prendre le GR 54 qui présente parfois des endroits abrupts presque vertigineux puis le Chazelet et descente à La Grave par le chemin du facteur.